Identité et spécificité

Dates clés, évolution démographique, profil économique et culturel de la ville… Découvrez les spécificités de la commune de Coignières.

Urbanisation de Coignières

Dates clés

L’histoire de Coignières est ancienne.

Elle repose sur une position géographique stratégique : située sur un plateau de partage des eaux de l’Yvette et de la Mauldre, entre Paris et l’immense Beauce qui s’ouvre sur le Sud-Ouest et l’Espagne, Coignières est, de tout temps, un lieu de passage unique.

Peu fréquentée jusqu’à la fin du XIe siècle en raison de l’humidité de son sol et de ses bois, Coignières aborde une étape décisive avec le défrichement des forêts, dès le XIIe siècle.

Coignières devient alors un village céréalier et, jusqu’à la Révolution, son blé servira à la fabrication du pain parisien.

Les années 60 sont une période clé pour la Commune qui voit son réseau de transports s’intensifier en raison de l’élargissement de la RN10 en deux fois deux voies.
Sa courbe démographique accuse, elle aussi, une hausse significative. Autant de facteurs qui ont favorisé une expansion économique rapide et tout à fait caractéristique.
Baptisé dans un premier temps « capitale de la caravane » dans les années 70, le site commercial de Coignières rayonnera dès lors sur toute l’Île-de-France.
 
Parallèlement, l’urbanisation de Coignières a coïncidé avec son essor économique. En effet, c’est à l’aube des années 70, qu’une ZAC est créée, comprenant 500 pavillons et 380 logements répartis dans 17 immeubles, sous l’appellation récente “Résidence des Acacias”.
Dès lors, tout s’enchaîne : pour répondre aux besoins de la population en hausse constante, la ville se dote entre autres, et en l’espace de deux décennies, de deux groupes scolaires, un collège, un centre de PMI, une crèche familiale, une résidence pour personnes âgées, un centre de loisirs, un gymnase, un centre tennistique, des salons réservés aux manifestations et réceptions et, plus récemment, un pôle culturel et sportif de 7 hectares, baptisé Espace Alphonse Daudet, intégrant un théâtre de 400 places, dont le rayonnement est aujourd’hui départemental.

Peu à peu, le rayonnement de Chartres, l’accroissement des convois, l’essor des foires et des marchés font de Coignières un lieu de passage incontournable, conforté par un relais de poste qui lui assure richesse et prospérité.
 
L’avènement de l’ère industrielle, du chemin de fer, de l’automobile et de la nationale 10 apporteront à Coignières la consécration de sa vocation de ville relais et de ville commerçante.

Aujourd’hui, Coignières constitue l’un des plus importants bassins économiques yvelinois. La ville emploie quelque 6 170 salariés à travers ses 800 entreprises et commerces, représentatifs de tous les secteurs d’activités.

Mais Coignières cultive également le paradoxe ; celui d’offrir à ses habitants la sérénité d’un village rural entièrement rénové et restauré, accentué par le caractère authentique de son église gothique « Saint-Germain d’Auxerre »…, loin de « l’affairisme » de ses zones économiques.

Une population équilibrée, majoritairement jeune et active

Les données chiffrées, collectées lors du dernier recensement*, ont permis d’établir une photographie affinée de la population de Coignières.

4 365 habitants recensés sur 791 hectares

Depuis, 1975, plus de 2 800 personnes sont venues s’installer à Coignières.

En 1962, la ville comptait 782 personnes, 987 en 1968, 1 800 en 1975, 3 786 en 1982, 4 157 en 1990, 4 231 en 1999 et 4 527 en 2009

39,20 % de la population a moins de 30 ans

Les jeunes de moins de 30 ans sont représentés à 39,20 %.

Les personnes retraitées représentent quant à elles 20,60 % de la population.

Plus d’1 ménage sur 2 est propriétaire

1 573 logements sont dénombrés sur la ville.

Le parc des logements est récent, 94,50 % d’entre eux ayant été construits après 1946.

La majorité des résidences principales est constituée de maisons individuelles, représentant 54 % du parc.

Les habitations de 4 pièces et plus sont majoritaires sur la commune, au nombre de 66,10 %.

De nos jours

Aujourd’hui, Coignières constitue l’un des plus importants bassins économiques yvelinois. La ville emploie quelques 4 461 salariés à travers ses 1 113 entreprises et commerces, représentatifs de tous les secteurs d’activités. Mais Coignières cultive également le paradoxe ; celui d’offrir à ses habitants la sérénité d’un village rural entièrement rénové et restauré, accentué par le caractère authentique de son église gothique « Saint-Germain d’Auxerre », loin de « l’affairisme » de ses zones économiques.

Un bassin économique de 1 113 entreprises et commerces

300 hectares de surface commerciale et industrielle

De par sa situation géographique privilégiée, Coignières a, de tout temps, bénéficié d’une activité économique très développée.

Située à 40 km de Paris, à mi-chemin entre Versailles et Rambouillet, la Ville a dédié 300 hectares –sur les 800 hectares qu’elle occupe– aux activités commerciales, artisanales et industrielles.

Coignières compte 3 grandes zones d’activités : le parc d’affaires des Marais, la zone Pariwest, les Portes de Chevreuse, ainsi que six espaces commerciaux situés dans les quartiers des Broderies, Pont d’Aulneau, Pont de Chevreuse, Maison Blanche, Village et Gibet Forum.

Deux repères visuels monumentaux

Coignières s’est dotée de deux réalisations monumentales visuelles, qui ont été inaugurées en 1994 par Alain Lamassoure, Ministre délégué aux Affaires Européennes :

Le Carrefour des Fontaines

Implanté dans un souci de fluidité du trafic routier, ce carrefour se veut également un repère visuel destiné aux automobilistes qui associent l’entrée de Coignières, sur la RN10, à une porte d’eau qui s’illumine en soirée.

Le Rond-Point Jean Monnet-Place de l’Europe

Ce monument symbolise l’attachement de la Ville à la construction européenne avec l’édification d’une arche haute de 15 mètres, au croisement du boulevard des Arpents et de l’avenue Gutenberg.

Représentant les initiales du père de l’Europe, le monument symbolise une porte ouverte sur l’avenir : le “J” est matérialisé par le pilier le plus fin, surmonté du disque européen qui forme le point de la lettre ; le “M” est, quant à lui, représenté par les deux colonnes et les arêtes inférieures de la flèche en inox. Cette œuvre a été réalisée par le sculpteur Yaninka Corvaisier.

Pôle économique

1 113 enseignes employant 4 461 salariés

Les chiffres recueillis lors du dernier recensement, ont montré une augmentation de 5 % du nombre de sociétés implantées sur la ville.

Forte de ses 1 113 établissements et des quelque 4 461 emplois qu’ils génèrent, Coignières figure parmi les premiers pôles économiques des Yvelines.

Sa vitrine commerciale, variée et compétitive, s’étend sur 3 km le long de la RN10 et regroupe une multitude d’enseignes prestigieuses.

Avec plus de 170 secteurs d’activités représentés, Coignières a l’ambition de répondre à l’ensemble des besoins des consommateurs.

“Les Portes de Chevreuse” : renouveau économique

Soucieuse d’offrir aux Coigniériens un cadre de vie et un environnement toujours plus agréables, tout en maintenant sa vitalité économique, la municipalité s’est engagée dans la rénovation de son dispositif commercial.

L’ouverture du pôle commercial « Les Portes de Chevreuse » s’est inscrit dans cette ambition.

Ce site arboré de 12 hectares et quelque 2 200 arbres, d’une conception architecturale et esthétique soignée, accueille l’implantation et/ou le transfert d’enseignes prestigieuses, telles Boulanger, Castorama, et Conforama, conforté par un parc de stationnement de 1 400 places.

L’ouverture de ce pôle commercial a vu la création de nombreux emplois à temps plein.

Une politique culturelle diversifiée et de qualité

Institutionnel, associatif ou individuel, le visage culturel et artistique de Coignières s’est étoffé et affirmé au fil des ans. Aujourd’hui, la culture et le milieu des arts de la ville se singularisent par la diversité de ses pratiques et la multiplicité de ses champs d’intervention, que la commune s’attache à promouvoir en direction de ses concitoyens.

Pour donner à la cité sa pleine dimension culturelle, la ville s’engage au quotidien à travers plusieurs axes d’intervention :

  • Favoriser le plus large accès à la culture en donnant à chacun la possibilité d’opérer des choix artistiques et culturels, grâce à une offre et une programmation attractives, diversifiées et de qualité ;
  • Contribuer à la vitalité et au développement des démarches et expressions artistiques des acteurs locaux dans toute leur diversité ;
  • Impulser un désir de culture en multipliant les rendez-vous, les rencontres et les échanges artistiques, par la création de passerelles avec le monde associatif, scolaire et institutionnel ;
  • Proposer une politique tarifaire incitative et avantageuse.

Spectacle vivant, servi par la renommée départementale de son Théâtre Alphonse Daudet, musique, chant, danse, peinture, sculpture… : toutes les disciplines artistiques s’offrent au public et trouvent leur expression à Coignières !

L’histoire… en ouvrages

L’histoire de Coignières est source d’inspiration !

Quatre ouvrages, retraçant l’évolution et l’urbanisation de la commune, ont été rédigés par trois Coigniériens de souche, et publiés respectivement en 1999, 2005, 2006 et 2012.

Ces quatre ouvrages sont proposés à la vente, à l’accueil de la Mairie.

Ce livre évoque l’histoire et les grandes étapes de la restauration de l’Église de Coignières, bâtie sur des fondations qui dateraient du XIIIe siècle. Il met également en lumière les vitraux de la façade, de la nef et du chœur de la chapelle de l’édifice, restaurés par le maître-verrier Gabriel Loire.

Christiane Vian – 75 pages – 20 € – Éditions de Liesse – 1999

L’auteur, directeur de recherche au CNRS, livre une réflexion sur l’évolution de son village à travers une étude anthropo-géographique de l’après-guerre.

Jean Chaussade-Redon – 287 pages – 20 €– Éditions l’Harmattan – 2006

Le premier tome (768 à 1945) relate l’histoire de la Ville de Coignières à partir de faits soigneusement vérifiés, étayés par la vie romancée de plusieurs personnages attachants. 62 photos, 50 cartes postales anciennes et plusieurs plans et cartes géographiques viennent compléter le livre.

Monique Duriez – Tome 1 – 240 pages – 35 € – Éditions Maury – 2005

Le second tome (1946 à 2012) met en lumière l’urbanisation de la commune, de la seconde guerre mondiale à nos jours, illustré de quelque 220 photos, cartes et documents. Les deux ouvrages ont été préfacés par le Maire honoraire Henri Pailleux.

Monique Duriez– Tome 2 – 320 pages – 35 € (exemplaire numéroté) et 30 € (exemplaire non numéroté) – Éditions Maury – 2012